Jouer à un jeu pendant 10 heures d’affilée. Rester éveillé tard dans la nuit pour passer au niveau suivant. Sauter des cours, des délais de travail et des dîners avec des amis. Ce type de comportement peut sembler être une culture de jeu hardcore, mais en réalité il peut être plus nocif, et omniprésent.
L’année dernière, l’Organisation mondiale de la santé a ajouté le trouble du jeu à la version préliminaire de sa dernière révision de la Classification internationale des maladies. Le trouble du jeu est défini comme un «contrôle affaibli du jeu», qui s’applique aux personnes pour qui le jeu est une priorité aussi importante que la détérioration d’aspects importants de leur vie.
Le terme utilisé par les spécialistes
L’ajout d’un trouble du jeu ne sera probablement pas une surprise pour les médecins qui ont travaillé avec des patients souffrant de dépendance au jeu. Mais pour le grand public, la question a encore largement échappé à l’attention.
Voici une vidéo parlant de ce problème :
L’OMS n’utilise pas le terme dépendance. Toutefois, selon les médecins habitués à la maladie, le comportement peut y pénétrer lorsqu’une personne est incapable de faire des choses comme entretenir des relations ou rester à l’école ou au travail.
Traiter un tel trouble
Le problème est alors facilement exacerbé lorsque les joueurs quittent leur domicile, que ce soit pour vivre seuls ou pour aller au collège. Le stress d’une nouvelle situation et la pression de l’école peuvent amener les joueurs à succomber à la dépendance.
C’est un scénario que Kanojia connaît intimement. Avant de commencer à traiter la dépendance au jeu, il se retrouvait constamment au lycée avant de devenir un moment décisif à l’université.