Sorti le 9 janvier 2016 sur différentes plateformes (PC, Mac, Linux, iOS et Android), le jeu vidéo de simulation Punch Club est particulièrement apprécié des gamers (80 % d’avis positifs chez les utilisateurs Steam). A ce jour, ce titre s’est écoulé à 300.000 unités, ce qui réjouit l’éditeur tinyBuild Games. Cela dit, ce dernier est bien loin d’être pleinement satisfait au vu des chiffres énormes de piratage qu’a subi le jeu, et plus spécifiquement dans sa version portugaise.
Les chiffres
Les statistiques indiquent que Punch Club a été piraté 1,6 million de fois exactement, ce qui comprend 1,1 million d’exemplaires illégaux sur PC, Mac et Linux et 500.000 copies sur mobile. Nous pouvons donc estimer que plus de 4 personnes sur 5 y jouent sans avoir payé son exemplaire. tinyBuild Games a donc décidé de mener son enquête et a abouti à la conclusion que la grande majorité des versions piratées concernent le Brésil pour un pourcentage de 48 % surtout une fois que le jeu ait été traduit en portugais. En comparaison, la Russie ne compte que 18 % de copies illégales et la Chine 15,3 %. Par contre, les européens restent de bons acheteurs avec 46 % d’installations légales pour l’Allemagne et 18,8 % pour la France. Il en est de même pour les américains et leur 26 % de copies légales.
Les solutions
Devant une telle explosion du piratage de son jeu, tinyBuild Games s’est donc posé la question des solutions à adopter. La première consiste à faire appel au système des DRM (Gestion des droits numériques) sur les jeux mais l’éditeur y reste opposé. Comme autre alternative, il pense également aux achats cross-plateform afin d’inciter les pirates à devenir des acheteurs. Sinon, il reste la possibilité de ne pas localiser les jeux dans les zones à haut risque de piratage, comme c’est le cas au Brésil. Cependant, certains commentaires ont précisé que ce pays représente quand même le second marché du jeu vidéo si on parle de ventes.