Cela fait maintenant plus de 8 ans que ce reboot d’un classique du genre, Doom, a été annoncé puis attendu par les joueurs. C’est donc dans un certain climat d’appréhension et de doute que ce titre est finalement sorti le 13 mai dernier sur PS4, Xbox One et PC. La question qui se pose à tous est : id Software a-t-il réussi à pondre un FPS de qualité sans trahir l’esprit propre au Doom-like ?
Un déluge d’actions non-stop
Dans cette nouvelle itération, nul doute que ses concepteurs ont opté pour revenir à ce qui a fait la force du tout premier Doom, sorti en décembre 1993. Dès que le joueur commencera une partie en solo, il remarquera que le jeu ne fait pas dans la dentelle. Le scénario a été remis au second plan pour laisser place à l’action brute et au plaisir d’exploser les monstres à la pelle dans chaque pièce. A peine réveillé en étant menotté à un lit, le personnage tombe sur un pistolet qui lui permettra tout de suite de déglinguer tous ses ennemis. Par la suite, il aura accès à de nombreuses autres armes offrant (fusil à pompe, lance-roquettes, fusil de Gauss,…), un véritable régal pour les malades de la gâchette et les férus d’hémoglobine.
Une fluidité sans pareil
Bien que Doom privilégie plus l’action au détriment de l’histoire, qu’il soit plus dans le gore (les corps qui explosent sous les tirs) que dans la subtilité, ce n’est pas pour autant que son développement ait été pris à la légère. En effet, on peut constater dans ce jeu tournant à 60 fps une incroyable fluidité des mouvements dans les différentes arènes. Par ailleurs, le titre s’en sort bien également avec les lumières et les effets volumétriques malgré quelques défauts mineurs au niveau des textures et des interactions avec le décor.