Conçu par le studio camerounais Kiro’o Games, Aurion : L’Héritage des Kori-Odan est enfin sorti sur PC le 14 avril 2016 après trois années de développement. Ce titre est décrit comme étant un jeu d’action RPG en 2D très coloré, à l’image de la plupart des cultures africaines, avec des bandes-son tirées de l’album African Fantasy. Nous l’avons testé pour voir si le jeu tient sa promesse, celle de mettre en place un nouveau genre : les Kiro’o Tales (les contes du Kiro’o).
Le scénario
Aurion : L’Héritage des Kori-Odan invite le joueur à endosser le rôle d’Enzo Kori-Odan, prince de la contrée de Zuma, qui est exilé après que son beau-frère l’ait attaqué et récupéré son trône le jour de son mariage avec la belle Erine et de son couronnement. Avec sa tendre, il va alors se mettre en quête de son héritage aurionique qui lui permettra de devenir plus fort et combattre son ennemi et l’armée que ce dernier dirige. Ce titre se démarque notamment par la présence de thématiques graves dans le scénario, à l’instar de l’esclavage, de la géopolitique et des rapports entre le couple. Cela dit, un certain manque de rigueur au niveau syntaxique vient gêner un tant soit peu le déroulement de l’histoire.
Le gameplay
Ses autres atouts sont l’intégration de nombreux rebondissements au cours du jeu et la diffusion régulière de cinématiques lors des affrontements. Par ailleurs, le contrôle du personnage principal offre beaucoup de liberté. Il pourra sauter, frapper, réaliser des combos qui nous semblent un peu trop longs ou activer un de ses pouvoirs aurioniques intégrés dans ses vêtements et dans ses armes. Par contre, si la puissance de ces coups est prodigieuse, ils sont également très énergivores en points d’Aurion (AP) et en endurance. Il faut donc veiller à bien les utiliser et à profiter des pouvoirs de soin et de soutien de son épouse, Erine. Un autre hic de ce jeu est la répétition considérable de ce système de combat, ce qui réduit le plaisir de chercher d’autres solutions pour venir à bout des boss. En tout, vous en aurez pour une vingtaine d’heures d’un jeu palpitant.