S’il y a bien une chose pour laquelle le studio finlandais Remedy Entertainment est connu, c’est la qualité du scénario de ses jeux d’action, pour ne citer que Max Payne en 2000 et Alan Wake en 2010. Rien d’étonnant donc à ce qu’on s’attende à la même jouissance en s’essayant à son dernier-né, Quantum Break, disponible depuis le 5 avril 2016 sur PC et Xbox One.
Une histoire trop bien ficelée
Quantum Break invite le joueur à rentrer dans la peau de Jack Joyce (représenté par l’acteur Shawn Ashmore) qui est de retour à Riverport pour assister à une expérience temporelle de son ami Paul Serene (Aidan Gillen). Mais les choses tournent au vinaigre quand son frère William (Dominic Monaghan) fait son apparition. Et le gamer se retrouve dans une histoire associant voyages temporels, complot et fin du monde. Ce qu’il faut retenir de ce jeu est que le scénario est impressionnant, ajouté à des cinématiques en grand nombre et des vidéos placées ici et là. En effet, à la fin d’une action, on a droit à la diffusion d’un épisode donnant le point de vue d’un des protagonistes du jeu. L’ensemble est bien ficelé mais le problème est que tant d’informations tendent à nuire à la cadence prise par le joueur.
Le gameplay fait défaut
Tout d’abord, en jouant à Quantum Break, vous aurez cette impression de déjà-vu se rapportant à un Alan Wake remanié. Présentant des décors plutôt réussis, le jeu fait succéder exploration, énigmes et action. Et c’est pour cette dernière que les choses sont tout de suite moins intéressantes. Les gun-fights sont assez répétitifs et sans grande passion avec des ennemis toujours plus puissants. De plus, les scripts du jeu en appellent trop à l’usage des pouvoirs du personnage principal sans que le gamer puisse en décider autrement.