L’Organisation mondiale de la santé a reconnu le trouble du jeu comme un problème de santé mentale cette année. Pour un univers en constante évolution, un contrôleur de jeu est un symbole de travail, pas de jeu. L’industrie des jeux vidéo connaît une croissance exponentielle. Près de 666 millions de personnes à travers le monde visionnent du contenu vidéo créé en 2017. Ce chiffre devrait atteindre plus de 740 millions d’ici 2019.
Le marché en pleine croissance inspire de plus en plus de créateurs de contenu à installer une caméra et à commencer à diffuser des vidéos en promettant de l’argent et de la célébrité sur Internet. Mais à quel prix ?
Des professionnels conscients de ce problème
La semaine dernière, Sean McLoughlin, l’un des créateurs de contenu les plus populaires du jeu, connu sous le nom de Jacksepticeye, a posté une vidéo sincère pour dire aux fans qu’il quitterait quelques jours Internet en raison de problèmes d’épuisement et de santé mentale. C’est la première fois depuis plus de quatre ans qu’une journée s’est écoulée sans que le streamer n’ait sorti une vidéo.
Le mois dernier, l’OMS a classé le trouble du jeu parmi les troubles mentaux reconnus. Ce problème a permis à deux créateurs de contenu de découvrir comment les exigences du jeu vidéo influaient sur leur santé mentale. La classification de l’OMS a conscientisé les deux créateurs.
Les professionnels des jeux vidéo en discutent
Josh Wyatt, 26 ans, connu sous le nom de « Phy », est un streamer professionnel et un YouTuber qui a accumulé près de 615 000 abonnés passionnés de jeux vidéos est l’autre expert dans le domaine à être conscient des dangers de cette activité.
Il a notamment joué au MOBA, ou jeu de combat en ligne multijoueur. Il a indiqué que ce n’est pas une mauvaise chose que la dépendance au jeu soit reconnue. Les joueurs expérimentés savent très bien les risques liés aux jeux vidéo.