La PlayStation 5 et la Xbox One S entièrement numérique représentent des avenirs disparates. Microsoft et Sony suivent le même chemin depuis près de 20 ans en matière de matériel de jeu. Au lieu de feuilles, des disques, des boîtes noires et blanches de différentes tailles bordent le sous-bois recouvert de décennies de débris et de poussière.
Les deux entreprises connaissent bien cette voie, mais elle est sur le point de se scinder en deux. Microsoft prend la bonne fourche. Celui-ci n’a pas du tout de disques de jeu. La dernière Xbox, dévoilée cette semaine, s’appelle la One S All Digital Edition et est conçue pour les jeux en ligne centrés sur le téléchargement. Il n’a pas de lecteur optique.
Des changements majeurs
Sony maintient le cap. Le chemin à suivre est clair et bien tracé, mais il est aussi légèrement plus lumineux et plus net. La prochaine PlayStation, connue sous le nom de PlayStation 5 pour le moment, est une version améliorée de son matériel existant, qui promet une exécution plus rapide et plus fluide que la PlayStation 4 Pro, avec prise en charge des graphiques 8K et de l’audio 3D.
Voici les détails sur la dernière PlayStation 5 :
Physiquement, le lecteur optique est une petite fonctionnalité, mais il représente un changement gigantesque dans l’écosystème à large bande.
L’évolution du marché
Les ventes de supports physiques sont en baisse constante depuis dix ans. En 2009, 80 % des ventes de jeux ont été réalisées avec des disques et des cartouches physiques et seulement 20 % ont été numériques.
En 2017, ces chiffres avaient été échangés, 80 % des ventes de logiciels de l’industrie provenant de transactions numériques. Même Nintendo, une société qui était historiquement réticente à ajouter des services en ligne à ses jeurs et à ses consoles, a finalement adopté la modernité avec le Switch, permettant un jeu multi-plateforme, ajoutant des fonctionnalités en ligne et renforcant son magasin numérique.